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Initialement nous avions fourni une bibliographie autour de la permaculture. Les ressources foisonnent sur internet et de nombreuses initiatives permettent ce partage de connaissance.

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Nous allons essayer dans cette rubrique d'apporter notre modeste contribution à la permaculture que nous concevons comme un modèle viable, alternatif d'organisation de notre société.

Si les contours de la permaculture sont difficiles a définir nous allons tenter de jeter les bases de ce nouveau modèle, d'explorer ou puisent ses racines profondes. Entre philosophie et sciences nous allons voire que la permaculture est intégrative et emprunte à de nombreux courant, n'en déplaise à ceux qui ne voit en elle qu'une simple "mode" passagère.

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L'agriculture n'a pas échappée a l'essor de la science de l'infiniment petit. Pris isolement, les plantes ont été découpées jusque dans leur plus petites particules pour en séquencer leur ADN, connaitre leurs besoins spécifiques. Force est de constater que cette connaissance très précise des plantes n'a pas résolu les grands défis de l'agriculture et n'est pas sans poser de problèmes (OGM etc...). La permaculture se veut intégrative en replaçant les plantes dans leur écosystème, l'homme dans son  environnement, un milieu beaucoup plus grand apportant une vision holistique sur le sujet étudié. La permaculture va plus loin en attachant une grande importance à l'étude des interactions au sein du système. Il s'agit a la fois d'effectuer un zoom inverse à celui du microscope (macroscopique), mais également d'interroger les relations entretenus entre les éléments du système.

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" Toutes choses étant causées et causantes, aidées et aidantes, médiates et immédiates et toutes s'entretenant par un lien naturel et insensible qui lie les plus éloignées et les plus différentes, je tiens impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties". (Blaise Pascal, Pensées)

 

Dès lors, la permaculture fait intervenir la notion de complexité que certains n'hésite pas à ériger en un véritable paradigme. En effet, l'étude de la complexité nécessite ses propres outils de compréhension, d'étude, de modélisation, alors meme que l'analyse ou la raison semblent montrer leurs limites.

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Les notions de "système " et "complexité" ont été abordés au travers de la théorie générale des systèmes (L Von bertalanfy) pour le premier et de la science de la complexité ( JL le moigne) pour le second. L'unification aura vu l'émergence d'une véritable "science des systèmes complexes". Les questions que de nombreux scientifiques se posent sont celles de sa légitimité, ses fondements épistémologiques, en d'autres termes, sa possible reconnaissance comme une véritable constitution de connaissances valables.

Il faut dire que la science des systèmes complexes souffre d'au moins deux handicap, le premier est celui de sa jeunesse, le deuxième etant de s'apparenter plus largement à une science sociale à l'instar des sciences qualifiées de dures (mathématiques, physique...). Ces deux handicaps majeurs ne doivent cependant pas occulter la reconnaissance et les avancées majeurs des sciences sociales mais également de la physiques quantiques. La question semble alors plus relever d'une conception philosophique du système des connaissances et notamment du point de vue épistémologique.

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